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La société Warbud a installé quatre ruches sur le toit du bureau situé au 32 de la rue Domaniewska. Il s’agit du siège de la société. - Nous avons adopté quatre familles d’abeilles, soit environ 240.000 abeilles, explique Agnieszka Kępka, spécialiste de la protection de l’environnement chez Warbud. Nous avons choisi les abeilles de race Krainka, Hinderhofer AGT, qui ne sont pas agressives et sont peu grouillantes. Dans chaque ruche, en pleine saison, il y aura 60 000 insectes. Elles vont pénétrer le terrain sur un rayon de deux kilomètres à la recherche de nectar et de pollen. – Nous pensions depuis longtemps à créer une maison pour les abeilles sur le toit de notre bureau. Cela n’aurait pas été possible sans la collaboration avec l’administrateur de la société Hines qui était très positif à l’égard de l’initiative de Warbud et nous a aidé à installer les ruches sur le toit. Je suis contente que nous ayons pu ajouter un bio-élément à l’écosystème local, souligne A. Kępka.

- Les abeilles « urbaines » produisent du miel aussi bon, sinon meilleur, que leurs congénères habitant les terrains ruraux. Il arrive qu’elles en produisent plus, explique Bartłomiej Grabowski de la société BeeCity, qui va s’occuper du rucher de Warbud. Pourquoi ? - En ville il n’y a pas de grandes monocultures ni de plantes aspergées de produits chimiques, de pesticides. Pendant tout l’été il y a des plantes qui fleurissent et nous avons affaire à ce qu’on appelle « une bande utilitaire ». Les abeilles ont donc non seulement l’accès à une alimentation abondante mais leur régime est plus varié, déclare-t-il. Et les nouveaux locataires de notre bureau mangent beaucoup. Pour bien fonctionner, les abeilles ont besoin d’environ 100 kg de miel et 30 kg de pollen par an. Pour produire un kilogramme de miel à peine, les abeilles doivent butiner 4 millions de fleurs. Elles ont donc un grand travail à faire. C’est pourquoi elles ont une grande influence sur la biodiversité du territoire où elles vivent. En pollinisant les fleurs, elles contribuent à l’intensification de la floraison, ce qui attire plus d’insectes se nourrissant de fleurs mellifères. Grâce aux abeilles, le nombre d’espèces d’oiseaux et de mammifères qui se nourrissent de plantes ou d’insectes augmente.