Actualités

Travailler sur un site d’hôpital en activité n'est pas la chose la plus facile à faire, surtout avec un périmètre de travaux complexe. En effet, Warbud a pour mission de procéder à un réaménagement complexe et général du bâtiment de l'hôpital universitaire pour enfants de Lublin, notamment en l'adaptant à son nouvel agencement fonctionnel. Ajoutons à cela la surélévation du cinquième étage des segments A3 et A4, le remplacement complet de tous les réseaux internes et l'adaptation de l'ensemble du bâtiment aux normes de sécurité incendie pour appréhender l'ampleur de la tâche qui attend l'équipe des travaux. Aujourd'hui, nous demandons à Karol Nalepa, conducteur des travaux chez Warbud SA, quel est l'état d'avancement des travaux.

« En fait, nous avons à réaliser une large gamme de travaux, de la démolition aux éléments de finition. Six étages ont déjà été refaits. Ils abritent des services de soins d’une surface totale de 9 423m2. Dans la partie basse de l'hôpital, nous avons rénové le centre de la Polyclinique, le laboratoire de cytogénétique et d'informatique, ainsi que le service d'analyse économique, l’unité de dialyse du service de néphrologie et le centre de surveillance, soit une surface totale de près de 1 400 m² », rapporte le conducteur des travaux. « Une grande partie des travaux de construction et de corps d’état, à savoir la canalisation d’eau et d’eau usée, de gaz médicaux, de la ventilation anti-incendie et des nouvelles colonnes électriques, ont été réalisés de nuit, afin de ne pas gêner le travail du personnel médical.

Nous sommes actuellement en train de rénover l'Unité de soins intensifs, la Clinique d'hématologie et d'oncologie pédiatrique avec l'Unité de médecine de jour, la Polyclinique C3 et la pharmacie de l'hôpital. Quatre-vingt-dix personnes travaillent sur le chantier, ce nombre pouvant atteindre 150 personnes aux moments les plus tendus. Une surface d’environ 20 000 m², dans la partie basse du bâtiment, doit encore être adaptée aux conditions actuelles de sécurité anti-incendie. Où se situent les plus grandes difficultés à ce stade ? Tout d’abord, ce sont des questions d’organisation. C’est par segments que nous adaptons l’ouvrage aux normes anti-incendie. Certains membres du personnel hospitalier s'installent dans les espaces déjà prêts afin que nous puissions effectuer des travaux dans les espaces qu'ils occupaient auparavant, tandis que dans d'autres unités hospitalières, qui ne peuvent pas changer d'emplacement, nous effectuons des travaux dans le cadre d'un "deuxième quart", lorsqu'il n'y a pas de personnel hospitalier. Ce n'est pas très confortable pour les deux parties, mais nous nous débrouillons. Après tout, nous avons un objectif commun", conclut Karol Nalepa.